Une cité-miroir principautaire et laïque, chère  à mes engagements, expose jusqu'au 21 juillet 2018 une centaine de manuscrits hébergés à L'université de Liège. Habituellement celés, à l'abri des yeux citoyens, l'exposition est une occasion probablement unique d'apercevoir ces joyaux.

Le catalogue est un modèle d'érudition, gorgiously illustrated ! À lui tout seul, il vaut le déplacement vers la librairie du 2e étage ! Une balise marquante dans l'univers de l'écrit.

Le chapitrage des joyaux est très bien pensé. Au moins une fascination par vitrine: ici une ferronnerie, là un lambeau textuel d'une préciosité infinie, ici encore un Copernic de derrière les fagots... Franchement, l'écrit vous motive ? Vous y rendre serait une bonne idée.

Échanges amicaux penchés sur ces traces du passé font aussi partie du plaisir.

Un bémol pour l'expo: sous un éclairage atténué, compréhensible, les identifications imprimées sur plaques à fond noir, texte en blanc, lui aussi atténué, sont à peu près illisibles. À moins d'être un lynx... L'inverse aurait au moins profité de l'éclairage induit par un fond blanc. Nobody's perfect. Une physicienne vous aurait dit cela...
Un livret d'exposition non emportable permet de s'en sortir. Plus ou moins.

Juste un bémol. Pas suffisant pour vous en dispenser... L'équipe de la Cité-Miroir est « d'ailleurs en train de rectifier le tir », apprends-je de source sûre. Cela va donc rapidement devenir lisible. Tant mieux. Une raison de plus pour vous y rendre !

Une capsule, comme ils disent,
(caressez de votre souris/sourire l'image)
frôle au plus près la
sensualité de ces
Empreintes ! Une grande expo.
Cocorico !