Tiens, au fond, jsuis en train de lire Charlie. Un des sept millions d’exemplaires, là.
Ils sont efficaces, chez Unipresse. Même pas quinze jours pour recevoir le Tout est pardonné. Et en plus, le suivi est personnalisé. Chapeau !
C’est pas comme l’Edigroup belge: il leur faut six à huit semaines pour activer un abonnement déjà entièrement payé, et trois mois avant l’échéance, faudrait déjà payer pour renouveler … « pour pas avoir de rupture » ! Capitalistes, va !

Y sont bien ces gens (les Charlie !), ceux qui restent je veux dire. Pourquoi je les ai pas lus avant ? Nsais pas. Peux pas tout lire non plus, hein.
Je suis d’accord avec beaucoup de ce que je lis: par exemple, dans une colonne intitulée, la vie secrète des jeunes, Riad Sattouf met en cases ce qu’il a entendu dans la rue, d’un Monsieur (jeune) qui téléphonait. J’extrais ceci :

J’ai écrit la même chose, . Juste pas dans le même registre.

Dans son Apéro, Gérard Briard: « Liberté, égalité, fraternité, sororité ». C’est vrai, ça, au fond. On fait pas que rire. Ça fait réfléchir.
Je contextualise: « La laïcité point final. Elle seule permet, parce qu’elle prône l’universalisme du droit, l’exercice de l’égalité, de la liberté, de la fraternité, de la sororité. Elle seule permet la liberté de conscience, liberté que nient plus ou moins ouvertement, selon leur positionnement marketing, toutes les religions dès lors qu’elles quittent le terrain de la stricte intimité pour descendre sur le terrain politique. »
L’occasion de lire la carte postale de Mathieu Madenian. Il écrit aussi bien qu’il réveille M. Drucker en fin de repos dominical.

Et puis c’est touchant aussi, de lire ces chroniques de la plume/clavier des assassinés. C’est pas chialant non plus, hein. C’est juste « merdatif »: pourquoi j’le lisais pas avant ? Le Journal d’un économiste en crise par Oncle Bernard (Maris), c’est du finement torché, ça, ma bonne dame !
Je sens que je vais bien m’amuser à découvrir ce territoire nouveau chaque semaine. Des plumes neuves, des personnes.

Bon, je vous laisse, là. Je vais continuer à lire. Ah, ceci encore: A-BO-NNEZ-VOUS ! Sinon, ils crèveront une deuxième fois.