En Place de Grève, « ils » les pendaient haut et court. Et Les ouvriers sans travail avaient l'habitude de s'y regrouper à l'aube à la recherche d'un employeur.

Et maintenant, quoi ?

Et s’ils voulaient, nos gouvernants, que les vieux, les pauvres, les mal faits, les sans diplômes, les femmes seules, les pas blancs, les pas comme eux, NOUS quoi, s’ils voulaient qu’on crève, tout simplement ?

Quoi, c’est trop cyniquement dit ? Ben sans revenus pour même y survivre ou avec si peu que cela revient au même, vous faites quoi, vous, dans leur monde ? Vous vous suicidez ? Vous partez faire la manche ? Vous traversez la Manche à la nage? (Euh non, c’est encore pire par là!)  

Mais pourquoi, bon sang, sont-ce toujours les petits, les sans-grade qui sont visés ? Quand on s’attaque aux voitures de société (1.000 porschette en Belgique quand même !), oufti alors là les ministres libéraux-le patronat même combat! sortent tous leurs griffes, alors que cela fait partie de l’accord de gouvernement, au mépris même de l’accord de gouvernement.
Et quand on s’attaque aux pensions, ben vous n’entendez pas la "gauche" gênée aux entournures. Elle est silencieuse, sans allant, presque sans voix (extinction de voix, et moins de voix aux élections, faut voir…)

Eh oui, fallait pas aller avec ces gens-là, mon bon Monsieur le Premier Ministre. Nous paierons vos jeux florentins, Monsieur … fort cher.

(Un coup de gueule en soutien de la grève qui a lieu ce jeudi 22 décembre 2011 en Belgique.)
Et une illustration vue aux Grignoux, photographiée par une amie: car ce sont nos voisins sidérurgistes qui ont dégusté en premiers!