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Eussé-je été Français, j'aurais voté en faveur de J.-L. Mélenchon au premier tour et d'E. Macron au second.

Cela n'en aurait pas fait un vote d'adhésion, mais bon. Tant qu'à faire, s'intéresser à l'homme devenu président. Son parcours croise la route d'un philosophe français inconnu à mon panthéon philosophique: Paul Ricoeur.

Belle opportunité saisie sur la voie d'une aisance à être soi en bibliothèque et en librairie. Partir en exploration de la Planète Ricoeur, elle qui semble propulser en partie l'intérieur du nouveau président français.

Laissons au moins à E. Macron le bénéfice du doute & l'occasion de développer son projet sans d'emblée, comme le fait J.-L. Mélenchon, développer des aigreurs de discours dans la campagne des législatives; elles déplaisent.

À trop se précipiter dans le binôme acceptation-rejet, un risque s'encourt: celui de passer à côtés de subtilités affinées au contact de la philosophie ricoeurienne. Peut-être.

La France a peut-être élu son V. Havel. Je tire ce rapprochement d'un entretien très intéressant accordé par P. Ricoeur à Alternatives non-violentes, suggéré par France Culture. Cet entretien est sobrement intitulé Pour une éthique du compromis & figure en pdf sur le site du Fonds Ricoeur. Il se lit en suivant ce lien http://www.fondsricoeur.fr/uploads/medias/articles_pr/pour-une-ethique-du-compromis.pdf