Tromperai-je d’irréel l’ennui
des monotonies pensives
dès l’approche du soir sur le phare ?
Masquerai-je, fantasque, l’attrape-cœur ?
Marcherai-je un jour sur les eaux
à la recherche d’autres visions,
si éloignées de celles, fictives,
qui encombrent les livres pieux ?
Porterai-je un jour la saveur
des infinis cachés en soi,
arrimés par la solitude
plurielle des imaginaires enfouis ?
Franchirai-je le pas, au-delà de soi ?