11 PLEXUS CONCÉDÉ: LE JOURNAL DE STERNBERG
Dans les n°s 6 à 10, il y avait eu les chroniques de San-Antonio (voir la liste sur ce site). Sternberg est-il maintenant considéré par la direction de la revue comme un auteur suffisamment connu pour y tenir une rubrique personnelle, son journal ? Est-ce la contrepartie de la suppression du PPI ? Allez savoir. Mais quelqu’un sait peut-être… En tout cas, les deux PSI et PPI ont comporté un journal littéraire.

Trois sujets sont abordés dans les numéros en ma possession: dans le n° 25:

N°26 31-33 Comment mettre un voilier à l’eau, dans la tdm et en p. 31 Mettre un voilier à l’eau ce n’est pas la mer à boire !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au même moment, J. Sternberg tient une chronique dans France-Soir entre août 1968 et septembre 1970. L'éditeur Éric Losfeld rassemble ces chroniques au deuxième trimestre 1971. Alors que, dans Plexus, l'article paraît au début du troisième trimestre, il semble sortir à peu près au même moment dans le quotidien. Inspiration commune, entame presque similaire, ensuite les deux articles divergent dans leur structure: celui de Plexus est davantage lié en un texte continu que celui de France Soir où il égrène les quatorze jours de son aventure à voile.

Jean Gourmelin illustre les chroniques pour France- Soir. Il fait cela avec un sens de l'à-propos et une touche à chaque fois qui sait mêler humour et tendresse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

N°28 98-103 Comment enfin avoir le Goncourt, ill. Pichon.
Une chronique de France-Soir se demande, elle, si on peut échapper à un prix littéraire. Thématique identique, point de vue inversé.

Les trois sujets sont archi-personnels. Un seul est littéraire. Il jouait au tennis et se joue ici de la contrainte du sujet par une transformation en un texte de SF. Il y crée un univers qui fait un peu penser à celui de Un jour ouvrable. On y étouffe. Et le voilier était, probablement après les femmes, une passion dévorante qu’il avait récemment redécouverte dans le bassin d’Arcachon. (JS ou l’œil sauvage, p. 204)
Pour le Goncourt, la recette qu’il donne sera sans effet sur lui: il n’en aura pas le courage. Ce texte personnel annonce la veine encore lointaine des Mémoires de l’auteur.

Si la suite vous dit, c'est ici.