Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part.
Sur le quai d’une brume, ou sur un faux départ.
Sur une voie tracée ou sur une allée simple,
Où les trains vagabondent sur des chemins d’enfer,
En quête de je ne sais quel paradis égaré.  
Je voudrais que quelqu’un s’attende à mon départ.
Sur un ton militaire se mette en garde à moi.
A ma vue délétère se cherche un faux-fuyant  
Et argue un inventaire d’oraisons apocryphes.
Au train où vont les choses, je préfère au final qu’on ne m’attende pas :  
je serai en retard.