Le corps se démontre l’éveil
plus constant de l’énergie.
Tout le corps s'huile de Babassu...

L’éveil-malaxage a visualisé
le sentier des houles internes.
Sans intermédiaire.

Les jambes irriguent
l’énergie de bas en haut.
Le corps s'y arrime au réel.

Instinctif.

Le corps répond à la question finale:
Pourquoi cela ne dure pas tout le temps ainsi ?
Mais parce que ça dure tout le temps ainsi.

Sans affleurer
à la conscience.
Vide supérieur.

Le temporel, sorti du karwei,
démontre le possible.
Résultat attendu, disponible.

Distinctif.

La main malaxe le ventral.
La main EST plaisir intense.
Sans intermédiaire.

Primitif et
sophistiqué.
Sans parole.

Tout fait joie au corps:
la pose, la paume, la pause.
Sans intermédiaire.

Instinctives.

Que le corps ait été
humblement manifeste
sied.

Omniprésent par éveil sommital,
comme en séance, il a tenu
à me démentir, en quelque sorte.

Il est plus sage que moi
quand je fais/fait un avec lui
en pleine confiance.

C’est un concept fructueux
mais encore trop conscient,
trop frais,

pour innerver
tissus
& neurones.

Les synapses
apprendront
les liens.

D'instinct.

Il sait la force qui le conduit.
Il adoube la détente utile
née d’une contraction subie.

Il dispose d’une sagesse vibratoire
pour rétablir l’ordre au cœur
de la matrice.

Il est sans trouble
dans la maîtrise
qui l’habite.

D’où provient l’étendue infinie
que le corps prend
dans son espace intérieur.

Il est chaleur pleine.
Il balise le souffle universel
qui naît, vital, en soi.

Il tapisse d’énergies
sa vibration native.
Par osmose discrète,

habitée par une ondulatoire sage
survenue
du fond des âges.

Il ne peut pas tout.
La volonté du faire
lui échappe en partie.

Il peut envoyer
des signaux,
d'instinct.

L'éthique prime.
La morale veille.
Civilisatio princeps.