Lancement du jour 

L’expir ventru conclut l’éveil
et médite le lever
qui prend pied  
dans la pénombre,  
couleur sérénité.
Y glaner une indolence d’être,  
s’asseoir peu à peu  
dans sa peau.
Observer finement
certains signes.
Baliser le chemin
vers un univers,
une essence.

L’humain est livré
sans mode d’emploi.
S’en faire révéler
les belles pages
par une ardeur
attentive à soi.
Trottiner sur son chemin.
Remonter à sa source,
peut-être
et non « descendre le fleuve
de [sa ] destinée ». (Lautréamont).


18 06 11, poli le 27 08 11

Le jour se lance 

L’expir ventru conclut l’éveil
et médite le lever
qui prend pied  
dans la pénombre,  
couleur sérénité.
Une indolence d’être s'y glane
& s’assoit peu à peu  
dans sa peau.  
Certains signes s'observent.  
Ils balisent le chemin  
vers un univers,  
une essence.

L’humain, livré
sans mode d’emploi,
s’en fait révéler
les belles pages
par une ardeur
attentive au soi.
Il trottine sur son chemin,
remonte à sa source,
peut-être,
et ne descend pas « le fleuve
de [sa ] destinée ». (Lautréamont).


31.12.14 & 12 11 15