Pour Spinoza, « la joie est le passage d'une perfection moindre à une plus grande perfection. » Éth. III, affects définition 2.

Être en chaque instant la meilleure perfection qui se puisse être assure au corps la présence à soi d'un flux de joie constant. Il constitue le source discrète du contentement qu'apporte chaque jour. Son rayonnement tapi là renouvèle l'appui, l'adossement, l'assise d'un bonheur intérieur qui se taille la part majeure de la pulsion vitale. Celle-ci s'emploie à la construction sereine d'un chemin personnel propre.