Au palan de mes rêves
bruissent les sources folles
des matins de l'envol
dans les recours sans trêve.

Au palais des réveils
sonnent les joies sans foules
du plaisir qui s'émerveille
d'être dans les recoins de la houle.

Aux pellets de l'hiver
prennent les feux sans apprêt
des crépitements qui libèrent
d'être dans la dépendance des regrets.

Aux pelages de l'homme
paressent les caresses sans abandon
de la créatrice qui forme
de l'espace intérieur l'évolution.

Aux palets de ce jeu d'hiver
patinent nos souplesses sans mémoire
des ailleurs révolus, sans repères
autres que l'éveil à l'histoire.

Aux portes du jour neuf
s'épèlent les lettres capitales
de la tonalité qui s'émeut
dans le bleu d'un ciel en braille.

17.08.13, retouche 7.11.13