Trois tranches de pain,
la fin d’une tête pressée
font repas champêtre
au pied ensoleillé
du havre avéré.

L’ordre ventilé de la nature
insère le corps en elle
sans humains visibles,
malgré ces épisodiques vrombissements
de testostérone sur grosses cylindrées.

Quelques insistances aboyeuses,
soulignées de divers piaillements avicoles;
le soleil que s’offre le corps
alimente pores et racines
d’une bonté énergétique

qui s’acoquine bien
avec la paix dominicale
de ce dimanche marketing,
faisant la paix provisoire
dans les familles célébrant les mères…

en Belgique !
Car le marketing mondialisé
ne met pas tous ses œufs
dans le même panier.
Une mère, c’est tous les jours ou jamais.

N’comprendrai jamais
ces précipitations cadeautières,
même si je m’y pliais du vivant de la mienne
car elle s’y attendait
comme si cela était dû !

di 9 5 15