La lumière prend feu
au cœur d'un vent de glace.

Elle allège la rigueur de nos  
intempérances climatiques.

S’étirent les radicelles  
sous les ramures nues.

Les bourgeons repoussent l’éclore
au printemps, inexorables et patients.

Une gloire solaire insensée  
et fertile illumine le paysage.

La lumière revient  
par le jeu des courbures.

Le froid agace
joues à cœur.

Ce vent est une plaie qu’atténue  
peu ce soleil livide.

Il m’émiette sur place  
au détour d’une façade.

La ville rudoie le fleuve  
dont l’écume verdit.

Ses vagues ont l’âme ailleurs.
Un remue-méninges symphonique.

(26.3.13, Hivernal intemporel, 1)


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