Le vent s’empare de l’espace
un court instant.
Il acclimate le corps
à la chaleur printanière.
Il revient par salves coquines,
repart, dissous dans le rien.
Les joues savourent
le courant de l’air,
la caresse d’Éole.
Le vent s’empare de l’espace
un court instant.
Il acclimate le corps
à la chaleur printanière.
Il revient par salves coquines,
repart, dissous dans le rien.
Les joues savourent
le courant de l’air,
la caresse d’Éole.