Quand l’ordre d’une vie fait à soi désordre,
c’est sur le rebord de mondes qu’il convient,
mais cela convient-il ?,
d’orienter la boussole de nos univers intérieurs,
alors qu’ardeur semble faire pause.
Elle souligne quelques forces inertes &
nous invite à prendre appui sur d’autres rebords.
Y adosser le repli intérieur
afin de livrer meilleur passage
à la direction à prendre,
aux orientations à saisir,
celles qu'énergise l’univers,
mieux à l’abri
de vacuités inessentielles.
Se creuse ainsi
une plénitude en recherche:
jamais elle ne s’atteint,
tout au plus se laisse-t-elle
deviner dans la densité absente
qu’est l’épure dénudée
dont l’hiver habille la fenêtre.
Nulle absence
de nature:
elle vit là,
inmanifestée,
entière, intérieure, intègre,
sans nos impatiences
in-quiètes & foutraques.
De notre monde
faire sens,
laisser advenir telle autre sensation,
éloigner la sensibilité de l’excès.
Ce n’est peut-être pas
dans le repli
qu’est tapie la ressource du jour.
Le titre, oui je sais, Francis Cabrel. Mais les nuances sont subtiles: d'abord nul dieu, ensuite cette pluralité...