D'âge aisé à porter au corps maître de soi,
d'une légèreté façonnant le pas vif,

sa souplesse apprise des échines dociles
vaque à coudre au désert des pavés d'intention
en assouplissant mieux ses fêlures félines;
saupoudre ses vertus d'océans poétiques,
détourne ces portiques en nous faisant confiance
mais s'émeut des rumeurs sur la bonté de l'homme.
L'appétit* élu fascine de splendeur acquise:
il rayonne aux interstices entre savoirs
et saveurs. Maîtrise fragile: y veiller
soin constant de soi pénètre en la matrice.
J'émarge en elle à la lueur des semaisons.

Et quand ils seront quatorze, ils s'y adjoindront.


* « L'appétit, quand il se rapporte à la fois à l'âme et au corps, n'est par là rien d'autre que l'essence même de l'homme, de la nature de laquelle suit nécessairement ce qui sert à sa conservation... Le désir est l'appétit avec conscience de lui-même. » B. Spinoza,
Éthique III, prop ix, scolie; (d'après le Hors-Série Philosophie Magazine consacré à Spinoza, 44)
Il continue (syntaxe clarifiée):
1. Ce n'est pas parce qu'une chose est bonne que je la désire.
2. C'est parce que je la désire qu'elle est bonne.

Oui, bon, fô un peu s'accrocher, mais quand le franc tombe, c'est lumineux !

Le texte, laissé ici en son premier état, continue d'évoluer dans une version qui tend à diverger sur Appétit.


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