Parce que les ornières
balisent un chemin
toujours recommencé,
elles éloignent
des ravissements
de chaque jour neuf
qui ouvre les bras,
prêts à l'accueil.
Les suivre là où
le vent facile
les pressent anodines,
en sortir dès que
la vision s'encrasse
des recommencements.