Source du graphique sentiers.be, sur le visagier.

Un conte si contemporain
qu'il plaira autant
à Vicky qu'à Ed, son fils.
(6'30")


les deux héros
actuels de la dernière ligne
du graphique ci-contre.


Ed, le fils de Vicky, a des roues
(celles de la voiture de Vicky)
à la place de ses pieds...

Il suffirait que Vicky
laisse la voiture
au garage,

si la distance
est "honnête"
entre la maison

et l'école par exemple,
ou entre la maison
et la piscine/hall omnisports,

pour que la vie
de chacune,
de chacun

s'en trouve
bien
mieux.

Trois cents mètres, c'est
Rikiki maousse pas Costo,
pour Ed,

le fils
mal adressé
de Vicky !

Il accède à son humanité
de petit garçon
en empruntant

un mauvais sentier
parce que
Vicky, la stressée,

fait pire que bien
en voulant trop bien faire,
évidemment.

D'OÙ CETTE PROPOSITION
DE MEILLEURE VIE,
DE « VIE BONNE »,

comme aurait pu le dire
le philosophe français
Michel de Montaigne

Ouh, c'est un vieux,
celui-là:
(1533 - 1592).

Il a été par deux fois
un grand Maire, lui,
en sa bonne ville de Bordeaux !

PROPOSITION, DONC:

Demain, Vicky
débarque Ed
à 600m de l'école;

Ed s'exerce
chaque jour
pendant les congés scolaires

à allonger
de 300m
le parcours quotidien...

Et finalement,
plus besoin de polluer
tout le monde

sur
le chemin
de l'école

avec le passage
de la voiture
de maman...

quatre fois
devant la maison
des riverains

de l'école,
du centre sportif,
de + en +

souvent
d'ailleurs...
en 4x4,

surtout
en BOBOLAND
friquée !

En allant à l'école,
ou « faire
du sport »

après l'école en bagnole,
alors que tout le monde
est fa-ti-gué

dans la belle
petite famille
de Vicky.

Marcher suffira
à notre petit bonhomme
pour perdre le poids

qui l'arrondit déjà
par mésusage des jambes.
Tout le monde

s'en portera mieux
dans la famille de Vicky:
Ed pourra rêver les rêves

des enfants de son âge.
Et Vicky, la maman,
aura enfin le temps

de déstresser de la vie
trépidante et vide
que lui fait vivre

notre société
post-libérale toute pourrie
& qui va à vau l'eau.

C'est-i pas beau tout ça !
Pour l'intant,
cela se passe

dans la tête
de NULLE PART
mais il suffirait que

Vicky
le
décide...

et tout le monde
s'en porterait
mieux.

Fin du conte
si contemporain
qui devrait plaire

autant à Ed
qu'à Vicky.
Peut-être qu'elle aura

plus de difficulté, elle,
à apprécier toute la saveur
du conte

Mais Ed, lui,
a déjà tout compris
de ce que NULLE PART lui dit.

 

Sur un thème connexe, Sciences Humaines (déc 2016) consacre un article qui dresse un constat: « Jouer dans la rue, une pratique en voie de disparition. » Les enfants de ce siècle ont moins la bride sur le cou, sont moins autonomes, que leurs parents.

 


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