Quoi de plus prosaïque que de descendre en ville pour y faire des courses ? (Quand on habite sur quartier et que ce quartier s’étend à flanc de coteau, on descend en ville.) Quelle idée saugrenue, me dira-t-on, d’effectuer cette descente un samedi, alors qu’on est pensionnée. Mais bon ! voilà, on avait différé cette excursion pour cause de mauvais temps… Et ce samedi, justement, un soleil encore pâle, une température presque printanière invitaient à sortir de sa tanière.
Sitôt descendue, du bus, plongée dans un bain de foule, de bruit, de couleurs et d’odeurs. La ville me saute aux yeux et aux oreilles. La ville bruit, la ville vibre, la ville est fiévreuse et agitée. Le chaland est en terrasse. Le printemps est en vitrine.
On brade bottes et bottillons. Le marchand de ballons a évincé le vendeur de marrons… mais les gaufres chaudes font encore recette. Des bribes de conversation dans toutes les langues orchestrent une cacophonie babélienne… On se bouscule, on fait la file. En couple, en famille, entre amies.
J’ai hâte tout à coup de retrouver le silence serein « å Boutelicou », là-haut, sur la colline. De remonter (la pente)…
(25/2/2012)


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