La main de fibres
parcourt la rosée
qui parsème la chaise
puis la table.

Le sec relatif
sent bon ce propre,
tout aussi relatif.

L’accueil est parfait.
Au plus près, habiter la nature
pour en percevoir
les vibrations infimes.

Participer à la lumière
que l’ombre du corps
porte loin.

La main anime
les ombres doigtées
dans la paix sans humains
(autre que cet énergumène-ci !).

Les dicos n’ont pas suivi.
Seul l’essentiel:
carnet bic pose-main,
qui isole l’humide sous lui,
sens aux aguets.

Et le souffle installe
la nature méditative du soi.

Profitez bien, m’a-t-il été
dit en confiance.
Sans dire le quoi
ni le comment.

Je sais maintenant:
l’instant où s’intègre
l’immuable sans trop
le perturber
de la présence humaine.

Se sentir accueilli
sans rien avoir
à demander.


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