Le jour tombe lentement
dans le tunnel de la nuit.

Le train fuit le ciel
allumé, transparent.

L'horizon laisse de longues trainées
linéaires, rétroéclairées.

Il arrondit la Hesbaye:
fascination sans égale.

le soir s'allonge sur la terre,
posant ses ombres

au détour des chemins,
dans les sous-bois.

Il détache l'horizon
du mutisme qui vient.

Le train est calme, à part cette voix
qui tonitrue d'indécence.

Il offre un panorama
sans soudoiement.


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