Une pluie
lecture se replie
le rythme amplifie
la rumeur dans l'arbre.

Son tenu
de moins en
moins ténu.

Déversage
manifeste
entre rideaux &
voilages blanchis.

L'herbe amortit
leur chute caresse
chaque vibration
crépite à
la surface
leur rebond
se remarque
ce son-là
s'assagit
son énergie décroît
le nuage conserve
par devers lui
des réserves
pour des terres voisines.

Ce paysage intime
est paisible
absorbe les ondées
enfilées
avec la verdeur
de leur potentiel.

Ce calme sonorise
le proche précipite
la caresse alimente
la joie s'y abreuve
et soudain
la rumeur cesse.


Accalmie
plénitude
l'espace sous-tend
l'air à l'instant
redevient si
pénétrant
de clarté
resplendit
une lumière
se fourvoie
un espace
s'introduit
une autre pluie.

Un chant téméraire
salue l'interstice
se planque l'humain
la nature affleure
pleure l'intérieur
de l'été déchu
se célèbre
au-dehors
la saison sied à
l'immuable
perceptible
évidence.

Un avion pollue
la splendeur
répercute
vrombit, sème
l'in-quiet.


L'huis prend froid
se clôt le corps
du logis
s'incline la tentation
s'allonge
sous
la couette.




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