S’ourdit un ciel étagé
de colères noires.
Un instant soleil, l’autre
pleurs abondent, circonscrits.

L’entre-deux s’offre
une cueillette qui composera
le goût d’une fanfare
épaissie de lumière.

Il giboule en plein mois de juillet
au creux d’un souffle de foehn
un brin égaré. Le plus petit
répit est mis à profit
par l’exubérance estivale.

S’injecter la moindre carrure solaire.

L’éclair scie le ciel en
de multiples morceaux.
Le soleil en profite
pour s’immiscer sur le sol.

Le corps est un va-et-vient
couvert/découvert.

Quand la lumière se retire,
le vent fait s’étirer les arbres.
Nulle pluie ne leur est sévices.

Résister à l’artifice électrique
fait de l’ombre à la page lue.


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