L’horizon est
partie prenante
du paysage.

Fermé,
il est espace borné,
libérateur de l’imaginaire.

L’œil sait le connu.
Chaque fois, du neuf:
lumière, faune,
un dodelinement venteux,
accueil feuillu d’une lumière vive.

Chaque instant offre
cette élégance rustique
qui sied à l’âme forgée
par la douceur de l’âge.

Langueur acquise
par creusement de soi.

L’œil relève une brusquerie aviaire,
s’émeut d’un frôlement d’ailes,
pause sur une discrétion colorée,
suit le bourdon affairé.

S’encharme une transparence.


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