PLAN

  • Source
  • Désordre
    • confusion
    • discontinuité
  • Équilibrage: deux exigences
    • identité propre
    • maillon d'une chaine énergétique continue
  • Double mise en oeuvre par
    • esprit de géométrie
    • esprit de finesse
  • Déploiement
    • Scolies aux 259 propositions
    • 17 axiomes
    • 75 définitions
    • deux appendices
      • Sur la nature de [la nature]
      • De la droite manière de vivre
  • Intuition rationnelle
  • Intégration
  • Le sens du corps
  • Geste
  • Trois caractères définitoires du sens du corps
    • organisation resserrée
    • mobilisation énergétique
    • attention soutenue
  • Dire autrement
    • Habiter mieux notre corps
    • Nos mouvements
  • La tenue intérieure
  • Le contentement intérieur
  • Corps propre
  • Expériences concrètes
  • Le toucher intérieur
  • Propre
  • Wrap-up/reprise en guise de conclusion
  • Voir aussi

SOURCE
En progressant dans le compte-rendu de lecture de l', j'y perçois de possibles ouvertures sur quelques fondements de la vie qui coule en soi. J'ai souhaité les détacher de la calligraphie chinoise pour mieux me les approprier. Le texte qui suit se fonde principalement sur ce qu'en est dit des enseignements extraits de l'ouvrage de J. F. Billeter. Les guillemets ont ici été omis en vue de fluidifier la lecture. Ils sont évidemment présents dans le compte-rendu de lecture.

Quand s'élaboreront certains développements personnels, ils seront pourvus d'un atour brun ou bleuLa couleur noire du texte signifie la provenance d'une oeuvre de J F Billeter.


Deux formes de DÉSORDRE guettent la vie qui coule en soi:

  1. la confusion qui la désagrège, la désaligne de son cours naturel
  2. & peut déboucher sur une forme de discontinuité dans la vitalité corporelle.

ÉQUILIBRAGE

Il s'agit d'équilibrer entre elles deux EXIGENCES complémentaires pour tenir à l'écart de soi ces deux désordres (confusion – discontinuité):

  1. Première exigence: La vie en soi se verrait petit à petit endosser une IDENTITÉ PROPRE qui la tiendrait, par exemple, de plus en plus éloignée des multitudes, dont la grégarité pourrait provoquer une certaine confusion néfaste à cette identité propre;
  2. Deuxième exigence: La vie qui coule en soi, dûment identifiée, prendrait alors davantage en compte le fait qu'elle serait UN MAILLON d'une chaine énergétique continue, voire même infinie.

Chaque maillon qui se rompt dans la chaine peut créer une discontinuité, néfaste à l'ensemble de la chaine; cette discontinuité FRAGILISE la chaine. [Cette fragilité constitue une caractéristique pérenne de toute chaine énergétique.]

Ces deux exigences sont à la fois complémentaires & contradictoires pour maintenir l'équilibre à assurer entre elles (ces deux exigences).


DOUBLE MISE EN OEUVRE

  1. L'ESPRIT DE GÉOMÉTRIE contribue dans un premier temps à cet équilibrage. Spinoza en a même fait une manière rationnelle de philosopher dans l'Éthique qui tient la route depuis le dernier tiers du XVIIe siècle. Cela démontre en quoi cette première mise en oeuvre est essentielle. Elle se base sur le deuxième genre de connaissance, la raison. [sur l'esprit de géométrie, voir David Rabouin, Vivre ici, Spinoza éthique locale, PUF, collection MétaphysiqueS, 2010]
  2. Il lui faut toutefois s'adjoindre L'ESPRIT DE FINESSE pour en parfaire la mise en oeuvre.

DÉPLOIEMENT

Cette finesse d'esprit, Spinoza la déploie pleinement dans l'Éthique à travers

  1. les nombreux scolies, aux textes plus libres, qui agrémentent
  2. ses 259 propositions,
  3. mais aussi ses 17 axiomes (7 en I, 5 en II, 2 en III, 1 en IV et 2 en V),[Voir L'Éthique de Spinoza: dynamique formelle interne pour une liste de ces dix-sept axiomes.]
  4. ses 75 définitions souvent, comme les axiomes, placées en tête de chaque partie &
  5. ses deux appendices (I, Sur la nature de Dieu & ses propriétés; IV en 32 chapitres traitant De la droite manière de vivre).

INTUITION RATIONNELLE

Dans ces textes, qui sortent de la géométrie propositionnelle stricte, Spinoza s'adjoint cet esprit de finesse: il y donne libre cours à son intuition rationnelle. Il intègre en quelque sorte de l'intuition (3e genre de connaissance) dans la rationalité propositionnelle de sa philosophie organisée & démontrée selon l'ordre géométrique.

"Démontrée" car chaque proposition qui en nécessite la présence aux yeux de B. Spinoza se voit pourvue d'une, voire plusieurs, démonstration(s). Chacune se conclut par un CQFD. Certaines démonstrations se voient elles-mêmes pourvues en corollaires, explications etc.


INTÉGRATION

J. F. Billeter s'étend longuement sur le paradigme de l'intégration: dans Esquisses. L'ouvrage est entièrement consacré à l'acquisition de ce paradigme. Il en est rendu compte ici en suivant ce lien. Il s'agit, en acquérant progressivement des gestes neufs, de les maitriser de mieux en mieux en vue d'augmenter la qualité de ce que nous éprouvons dans notre quotidien. Ces gestes neufs sont de toute nature, du geste calligraphique en passant par le soin pris au maintien de son corps en bonne forme, la tenue d'un jardin éloigné de conventions sociales qui vont à l'encontre de la nature, brisant la chaine énergétique globale (voir à ce propos: Apprendre à désapprendre au jardin) etc.

Plus un geste s'intègre finement à la matrice corporelle, plus il en maitrise son insertion résiliente dans notre fluidité énergétique vitale & s'accomplit pleinement.


LE SENS DU CORPS

Le sens du corps nous permet de

  • saisir intuitivement la réalité de notre corps,
  • donner corps à chaque geste que nous posons.

GESTE

Le mot GESTE prend ici une acception plus large que celle incluse dans la gestuelle physique. Cela peut aussi être synonyme

  • d'ACTE POSÉ,
  • d'ACTIVITÉ ENTREPRISE,
  • DU FONCTIONNEMENT qu'adoptent les choses sous notre gestuelle.

Chaque geste devient alors l'expression de notre vécu corporel & intègre progressivement notre activité propre.

Bien sûr, LE SENS DU CORPS s'éveille & se développe inégalement

  • d'une personne à l'autre,
  • chez une même personne, il peut ne pas être également éveillé à différents moments.

TROIS CARACTÈRES DÉFINITOIRES DU SENS DU CORPS

Tendre vers

  • une organisation resserrée de notre activité;
  • une mobilisation plus intense de nos énergies,
    • qualitativement meilleure,
    • plus continue;
  • une attention plus soutenue aux gestes que nous accomplissons.

Ces trois paramètres, l'organisation, la mobilisation, l'attention, contribuent à affiner la définition du sens du corps. Ils en constituent trois des caractères définitoires. La continuité de l'effort (le conatus de Spinoza) que nous exerçons à affiner le sens du corps nous permet, à terme, d'habiter mieux notre corps. Du mot latin conatus, Pierre Macherey propose trois traductions: effort, pulsion, tendance.

Bien sûr, la désorganisation, la démobilisation & l'inattention (l'entropie !) menacent. C'est pourquoi notre vigilance est là pour périodiquement nous rappeler de les (ré)activer. Souvent d'ailleurs, cela peut même se dérouler différemment.


DIRE AUTREMENT, pour mieux malaxer encore ces concepts:

 Habiter mieux notre corps consiste à

  • organiser nos activités de manière resserrée autour de points focaux dont la dispersion tend à diminuer;
  • mobiliser davantage nos énergies au travers d'une continuité souhaitée;
  • soutenir l'attention que nous portons aux gestes que le corps accomplit.

Nos mouvements

  • deviennent
    • plus lents,
    • plus amples,
  • transforment & améliorent notre état général
    • en mobilisant mieux les énergies qui circulent en nous, souvent insues,
    • en organisant davantage les activités que nous accomplissons afin qu'elles correspondent à nos apirations profondes.

LA TENUE INTÉRIEURE

Énergies mieux mobilisées, une activité plus organisée, une plus grande tenue intérieure, autant de phénomènes qui sont favorables à notre état général. De cette plus grande tenue intérieure dépend l'harmonie qui empreint le corps. Le resserrement autour de cette empreinte en accomplit l'emprise libératoire.

Ces malaxages conceptuels délimitent mieux la manière dont la conscience donne du sens à notre corps dans la conduite cohérente de la vie autonome qui coule en lui. La conscience donne du sens à notre corps dans une conduite davantage cohérente de la vie de plus en plus autonome qui coule en soi.


LE CONTENTEMENT INTÉRIEUR

En relisant (24 2 22) cet essai presque deux ans après sa confection initiale, il m'a semblé utile d'y joindre ce qui s'est plus récemment écrit sur la béatitude spinozienne, qui s'approprie mieux pour ce corps-ci sous l'expression de CONTENTEMENT INTÉRIEUR. La tenue intérieure semble avoit pour but l'intériorisation d'un contentement pérenne en soi.

Voici un passage extrait d'un autre essai, consacré, lui, à Spinoza:

La vertu que représente
la béatitude spinozienne,
ce contentement intérieur,
agit en nous de manière joyeuse.

≡ Le contentement intérieur
est une vertu agissant discrètement en nous
de manière joyeuse.

Cette jouissance vertueuse même nous rend davantage capables de maitriser, à des degrés divers, nos affects. Spinoza en a établi un catalogue qu'il voudrait le plus exhaustif possible, en l'état des connaissances médicales de son époque, dans l'appendice de la 3e partie de l'Éthique.

Dans l'utilisation personnelle du ressenti de cet ancrage joyeux en soi, le contentement intérieur pérenne tient son rang par rapport à béatitude.


Avant cette dernière proposition, Spinoza avait préalablement pris soin de définir ce qu'il entend par béatitude dans E4, app ch4. Traduction Moreau:

« ... [C]e qu'il y a de plus utile dans la vie est de rendre, autant que nous le pouvons, l'intellect ou la raison plus parfaite & c'est précisément en cela que consiste le bonheur suprême ou béatitude de l'homme. »


Réorchestration personnelle:

Spinoza considère que le bonheur suprême pour un être humain, sa suprême félicité, consiste précisément à parfaire autant qu'il le peut son entendement, son intellect ou encore sa raison♦ Ce perfectionnement même est l'antre de sa satisfaction intérieure; elle s'alimente grâce à sa connaissance intuitive croissante de la nature♦ C'est grâce à cette compréhension allant en s'améliorant de façon continue que s'entretient sa satisfaction intérieure propre♦ Le corps s'y tient intérieurement content♦


Traduction Rovere:

« ... [C]e qu'il y a de plus utile dans la vie est de rendre, autant que nous le pouvons, l'intellect ou la raison plus parfaits, & c'est précisément en cela que consiste le bonheur suprême ou béatitude de l'homme. Car la béatitude n'est rien d'autre que l'acquiescement du coeur, qui nait de la connaissance intuitive de [la nature]. Or perfectionner l'intellect, cela aussi n'est rien d'autre que comprendre [la nature], & les attributs de [la nature], & les actions qui suivent de la nécessité de sa nature. Voilà pourquoi la fin suprême de l'homme qui est conduit par la raison, càd son désir suprême, par lequel il s'étudie à modérer tous les autres, est celui qui le porte à se concevoir adéquatement lui-même, ainsi que toutes les choses qui peuvent venir de son intelligence. » p. 743-5


Se conclut ici l'addendum sur le contentement intérieur. L'essai initial sur quelques fondements de la vie qui coule en soi reprend:


LE CORPS PROPRE (propre dans le sens de "personnel") est notre corps, celui dont nous ressentons directement la présence, écrit J. F. Billeter. Le corps propre est l'activité que nous percevons en nous-mêmes de façon continue, même lorsque nous n'y prêtons pas attention.

La perception continue de l'activité en nous-mêmes a lieu que nous y prêtions attention ou non. Même quand nous n'y prêtons pas attention, l'activité en nous-mêmes demeure perceptible. L'activité propre dont nous sommes faits est sensible à elle-même.


L'ACTIVITÉ PROPRE

  • se perçoit en outre elle-même,
  • constitue la matière première de notre réalité vécue,
  • n'est pas isolable,
  • n'est pas désignable,
  • est en quelque sorte indescriptible, en tout cas
    • de façon complète
    • & détaillée.

EXPÉRIENCES CONCRÈTES

Parce que l'activité propre fluctue, nous ne pouvons pas précisément

  • la nommer,
  • l'étiqueter une fois pour toutes,
  • la désigner d'un qualifiant définitif,
  • la pointer du doigt,
  • la décrire de façon extensive,
  • la définir en termes observables tout en lui attribuant des caractères définitoires,

il nous faut abstraire/soutirer/extraire l'activité propre de nos expériences concrètes dans la vie quotidienne par un patient travail

  • de la sensibilité
  • & de la pensée.

Ce soutirage, cette extraction, cette abstraction hors & à partir de soi fait partie d'un travail à aiguiser en soi. Notre activité propre est à l'origine du rapport à soi et de notre rapport au monde. L'exercice expérimental concret est à reprendre périodiquement. Tout comme cet essai qui s'étoffe au fil du temps...

Bien sûr, la science peut nous aider dans une mesure certaine à mieux qualifier l'activité propre du corps. Mais qui ressent le fonctionnement de ses organes, quand ils ne dysfonctionnent pas ? C'est au lent exerçage de soi sur soi que l'activité propre de l'un ou l'autre organe peut

  • devenir perceptible,
  • puis sollicitable,
  • voire, dans le meilleur des cas, contrôlable,
  • dirigeable.

Les revalidations que guident les kinésithérapeutes après un accident montrent bien en quoi le corps propre peut modeler son activité personnelle en réapprenant des gestes dont l'intégration à notre matrice corporelle avait été perdue ou discontinuée.


LE TOUCHER INTÉRIEUR

La sensibilité, les ressentis de nos cinq sens, voire plus si affinités, notamment le sens de l'équilibre lié à l'ouïe, de la profondeur de champ aussi, qui dérive de la vue, etc.

C'est J. F. Billeter qui définit ainsi la présence en soi, dans le corps propre, du toucher intérieur: Le toucher intérieur est le sens par lequel l'activité propre se perçoit elle-même de l'intérieur. J. Starobinski use lui de l'expression la conscience du corps.

Synonymes: Montaigne use de "l'interne attouchement"; cénesthésie aussi: selon le Petit Robert, elle est l'impression générale d'aise ou de malaise résultant d'un ensemble de sensations internes non spécifiques. Koinos= commun; aisthesis= sensibilité.

En un mot, c'est se sentir exister avec nos sens.


PROPRE

Quand J. F. Billeter adjoint PROPRE à différents noms, il lui attache le sens de PERSONNEL. Notre rapport à soi et notre rapport au monde trouvent de concert & en même temps leur fondement dans notre activité propre, car (J F B) l'activité propre fonde le rapport que nous établissons avec soi & avec le monde. Ces deux rapports sont indissolublement liés et consubstantiels l'un à l'autre.

Chaque modification de notre activité propre, même minime, entraine toujours une modification conjointe de ces deux rapports - à soi et au monde - et si c'est pour un mieux, c'est tant mieux !

À la différence du changement, qui peut être passager et réversible, la modification l'est beaucoup moins. Elle tend

  • vers la transformation de plus en plus pérenne de notre activité propre,
  • & à son infléchissement dans une direction nouvelle.

WRAP-UP/REPRISE EN GUISE DE CONCLUSION

Quand il y a DÉSORDRE: la vie se désaligne de son cours naturel, elle se désagrège même en chemin sous l'effet d'une confusion certaine. Ce processus confus est contusion pour le soi. Il peut résulter pour la vitalité du corps une forme de discontinuité: le flux peut s'interrompre & reprendre, comme un hoquet.

Ce désordre provoque un DÉSÉQUILIBRE. Si nous souhaitons en amoindrir l'intensité, un travail de fond exigeant peut être requis et entrepris.

  1. D'une part, il nous tiendrait davantage éloignés de nos sources propres de confusion, celles qui perturbent parfois gravement notre flux vital, afin de mieux percevoir et identifier le vie qui coule en soi en prenant en compte qu'elle est un maillon (faible?) dans le flux dont il est essentiel qu'il ne se rompe pas
    • & ainsi provoquer une perturbation provisoire du flux,
    • une discontinuité potentiellement menaçante dans le flux,
    • voire, au final, la disparition du soi par fermeture définitive des portes d'accès au flux énergétique universel.
  2. D'autre part, ce flux est un continuum qu'il revient à notre IDENTITÉ PROPRE de prendre mieux conscience afin d'accroitre notre vigilance pour en maintenir la continuité fluide en soi;
  3. Il y a lieu dès lors de procéder à un RÉÉQUILIBRAGE;
  4. nous pourrions alors prendre un peu de recul pour  comprendre les moyens mis en oeuvre: J. F. Billeter, dans le droit fil de Spinoza, nous propose de rationaliser l'observation attentive des modes d'expression de notre flux vital. Il s'agit probablement d'être moins dans l'émotionnel, qui nous disperse, afin de davantage faire preuve d'ESPRIT DE GÉOMÉTRIE, un peu comme les photographes et les peintres peuvent tenir compte du nombre d'or pour accroître la perfection de leurs oeuvres;
  5. & ensuite il pourrait nous revenir d'AFFINER cet esprit de géométrie en l'éclairant au moyen de cette part intuitive résidant au coeur de soi plutôt que de nous laisser "bricoler" par nos confusions & nos déséquilibres.
    • Les oeuvres grandissent à vue d'oeil quand la RAISON INTUITIVE les font rayonner de l'intérieur, quelle que soit leur dimension par ailleurs.
    • Si le processus entamé est PATIEMMENT CONDUIT, des GESTES neufs s'acquièrent, comme en calligraphie chinoise par exemple,
      • concrets,
      • mais aussi plus éthérés,
      • plus intérieurs,
      • moins directement identifiables même s'ils en sont devenus d'autant plus perceptibles qui sont devenus subliminaux

À force de se parfaire, ces gestes INTÈGRENT petit à petit le corps mieux inséré dans le flux vital au sein duquel il est immergé. Comme s'il s'agissait, en quittant les turbulences superficielles d'un flux passablement chahuté, de rejoindre le rythme pulsé par le solo d'un•e percussionniste de jazz, tel qu'il émane des profondeurs bouillonnantes au coeur d'un volcan dont la lave se tient prête à jaillir, en fonction de ses contingences propres.

Le CORPS PROPRE prendrait alors tout son sens, en étant uni au tout dont il n'est qu'une infinitésimale particule,

  • ni essentielle - mais bienvenue pour autant qu'elle reste en harmonie avec les autres, immergée dans ce flux vital qui nous déborde en tous sens,
  • ni dispensable pourtant, comme cette fourmi, ce ver de terre, ce moineau...

Être mieux & davantage présent à soi, d'un mot: en devenant

  • À LA FOIS plus essentiel à soi
  • &, peut-être même à terme, aux autres, en se gardant de tout gouroutisme.
  • OU PAS
    • tout à fait,
    • complètement,
    • du tout !

VOIR AUSSI:

L'ensemble de ces essais représentent à l'équinoxe printanière de l'an 2022 un état assez abouti d'une réflexion nullepartienne sur l'Éthique.

Sur les apports novateurs de Jean François Billeter, dont il a aussi été fait ample usage dans cet essai, voir le recueil qui lui est consacré sur Nulle Part.

 

 

 

Recherche

Statistiques

  • Membres 4
  • Articles 3593
  • Compteur de clics 8933552