A double-decker table of contents

Chaque fois qu'une table des matières fait montre d'une structure bi-étagée, elle est un probable gage que le texte lui-même se révèlera être cohésif avec la structure qui l'organise. Elle inspire confiance en quelque sorte.

Par bi-étagée, j'entends que chaque chapitre s'accompagne d'un certain nombre de sous-chapitres qui le structure davantage.

Vous savez, les bus anglais à étage portent le noms de double deckers; ils sont à double pont en quelque sorte. This is a double-decker table of contents. En la survolant, la matière de l'ouvrage s'ouvre sous nos yeux, tant la densité en mots-clés y est élevée.

Comme sont par ailleurs susceptibles de le faire une introduction & une conclusion bien conduites. C'est un des critères propres à la linguistique pragmatique qui permet de sélectionner des ouvrages marquants par leur démarche de rendre accessible leur contenu par un style d'écriture amical... reader-friendly.

Une telle table des matières contribue à rendre notre lecture experte. À ce propos, la lecture d'un ouvrage paru chez l'éditeur Zones Sensibles, Comment pensent les forêts d'E. Kohn, démontre à suffisance comment cette structure à double étage peut magnifier son contenu en féquipant notre lecture, en la rendant davantage pleine du contenu de l'ouvrage.

Un autre ouvrage illustre également ce propos: F. Bonardel, Bouddhisme tantrique & alchimie.

  Source de l'illustration

 

Recherche

Statistiques

  • Membres 4
  • Articles 3593
  • Compteur de clics 8923946