L’odeur du temps s’insinue,
Nébuleuse sur l’onde ouverte
Où coule l’ombre des amours humaines.
L’aube ne suffit plus à éclairer la demeure :
Le son assourdi du tambour
Façonne les regrets et enveloppe les oublis
D’une couverture de ciel à peine hiverné.
Les yeux effleurent un brin de bruyère,
Réveil de l’enfer du déjà hier, du déjà fini,
Bien avant qu’un lendemain ne se lève.

20/11/2011


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