L’être à l’aplomb de son âge
accueille tôt matin l’éveil du corps
au monde articulé, attentif

au sortir du dernier sommeil.
L’afflux lumineux intérieur
soulève ce voile d’inconscience

où le corps s’était enroulé,
le même qui parfois recouvre
d’indistinct la conscience de soi

face à l’inconcision des images
suintant de l’écran, mobiles mais inaptes
à tenir l’attention diluée hors de soi.


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