Poème de voyage II : Déserts

Juillet devient obscène  
dans l’immense brûlure  
qui s’étend.

Le feuillage luisant  
allège l’ennui,  
le soleil sur la corniche.

Le torride s’engage au néant.
Il faudra attendre l’été  
pour refaire un refus limpide.

Le sentier s’offusque  
de la forêt qui repose  
rompue et tremblante.

Le soleil déforme la lumière  
et rend visible  
la nouvelle fétide.

L’idée d’une fraicheur  
engage le réel qui  
expire sans broncher.

Le lointain échauffe l’idée  
dans la lucidité perverse  
qui hurle d’être trop précise.

*** D'autres Poèmes de voyage seront publiés mercredi 21.3.12.

Ce poème a été rédigé en relevant les mots de 2 syllabes extraits du chapitre "l’été" dans Les saisons de François Jacqmin.
Les 16 premiers substantifs/adjectifs/verbes
Substantifs: soleil brûlure refus fraicheur ennui  néant juillet pensée corniche lumière forêt sentier feuillage esprit idée été
Adjectifs: obscène immense torride réel visible lointaine limpide totale nouvelle cruelle précis intact luisant tremblant pervers fétide
Verbes: rompus falloir expire broncher devient éclaire s’engage attend refait formé allège s’échauffe repose s’étend offusque hurle


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