Un chat blanc au visage taché de noir savoure le chemin descendant des félins effilés. Tête à gauche, il longe la fenêtre, jette un œil ou deux, passe son chemin tout à sa destination. Son parcours est une amorce. Il repasse sur l’autre transversale, à distance cravate, foulant le chemin drainant. À nouveau cette curiosité de la lumière intérieure, tête à droite. Il remonte en caressant presque la haie à fleur de peau. Une souplesse d’échine faufile le corps sous une branche de rhododendron.
Sa discrétion furtive sied au soir qui vient.
Rémanence oculaire.

16.2.14


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