Le vent semble n’avoir
aucune direction,
ou toutes à la fois.

Il cerne le corps
vaquant au rien
à cœur de nature,
s’ébrouant de l’hiver.

Ces jeunes tendresses vertes
viennent aux hampes boisées
qui charpenteront
la terre d’ombres estivales.

Soleil attablé, s’y lire.
Cette ardeur n’est
nul trop plein, seule

une satiété
qui fond sur le corps
à l’environ.

Offrir sans compter
le corps à la jeune
caresse solaire

l’émeut d’une paix
sans égale.
Naissent dans la lenteur cuivrée

des émotions intimes
qui font de chaque instant
un inégalable bien,

précieux, évanescent,
poussé par le suivant,
comme porté par

l’ombre de la main
glissant sur le papier
où elle s’épanche.

mer jeu 15/16 04 2015


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