La finitude l’homme,
acquise en soi
depuis belle lurette,

il est aisé au jardin,
après maints écarts
pour creuser davantage

de sillons pertinents
au corps présent,
de vivre pleinement l’instant.

Se collectent ainsi, à la moindre pause,
yeux clos, la matière même
du chant solaire sur la peau,

le frôlement éventé par l’air de passage,
le chatouillis lointain
fait aux oreilles

par cette joie oiselière.
Ce calme en conscience
est dépose fertile en rebondissements...


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