1
La lumière acquiert une
noirceur presque
nocturne.
Elle s’élague d’une
pluie
sans interstices.
2
Cette transparence me
tient presque
à distance
calfeutré dans
ma lecture exacerbée du
poème Jacqminien.
3
Leurs cimes
matérialisent
le vent à l’œil.
4
La peau rosirait presque
de l’excitation tactile
de son fouet.
5
C’est comme si
le vent dispersait
ses caresses.
Par moments, il
laisse le
jardin calme.
À d’autres, il repasse en
force comme si
il ne voulait pas être omis.
6
Le vent abroge presque
l’équilibre succinct
des ramures.
7
La terre se gonfle
de cette inventivité aqueuse
qui la submerge.
8
Quand la pause survient,
c’est presque
échevelé
que le
lierre se
repent.
(tercets enjambés) Texte non lu en, mais écrit pour l'atelier de poésie tenu par Karel Logist.
Onze heures, presque
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- Écrit par : Nulle Part
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