Le vent s’empare de l’espace  
un court instant.
Il acclimate le corps  
à la chaleur printanière.

Il revient par salves coquines,  
repart, dissous dans le rien.

Les joues savourent  
le courant de l’air,  
la caresse d’Éole.


Front, face interne : la rumeur chaude perle.
Le corps s’enhardit au lâcher-prise à l’air.

Le climat autorise une vague plus chaude.
Le temps s’y fait. Leurs débats s’observent avec
une attention débonnaire.

L’inéluctable fera sa loi.
Le corps dit son bonheur d’être le jour dit.

S’émancipe l’énergie par le souffle emmenée.

6 & 7 juin 2013.

 


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