Recentrage sur l’immanquable,
loin de cette effervescence
de l’infra-monde.

Chaluter nos veilles indécises,
les ramasser sous l’oreiller de la nuit
pour en bercer les rêves enfouis.

La nuit remplit le corps alangui
d’univers sans mémoire
et le rend dispos au jour qui vient.

L’iode lointain, suspendu à l’air marin,
s’immisce jusqu’aux bronches
dont il libère la vocation.


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