Au commencement était le pot de chambre ou vase de nuit, le seau de toilette ou hygiénique. La chaise percée ou la garde-robe… Mais l’essentiel se passait hors les murs, côté cour ou côté jardin. On allait à la cour, poser son prose sur le trône.

Les cabinets ou lieux d’aisance, les bien mal nommés, étaient glacés et malodorants. Et les commodités bien incommodes.

À l’heure du tout-à-l’égout, les WC sont à l’intérieur.  Ils se féminisent et s’appellent toilettes. Elles sont à la turque, à la française, sèches, désodorisées, chauffées, ventilées, décorées. Les cabinets se muent en cabinet de lecture. Et le besoin devient plaisir.

On leur donne de petits noms affectueux, des hypocoristiques, tels « petit endroit » ou « petit coin ». On en soigne le confort et le décor.

Viens chez moi, je te montrerai mes toilettes.


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