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 Me 30 07 25 12h45
La luminosité instantanée
éteint le paysage
sans étreindre l'humeur en soi,
tout coi qu'il soit.

« Soudain je vis un énorme nuage noir surgir de nulle part et me tomber dessus comme dans les cauchemars que je faisais au temps de mon enfance. » William Morris, Nouvelles de nulle part, Ou une ère de repos: Quelques chapitres d'un roman utopien, éditions Libertalia, 2017, p. 434

Sa 26 07 25

Cette douceur puissante qu'Anne Dufourmantelle s'est employée à qualifier, à équiper, joue un rôle dans l'appropriation en soi d'un tel flux qu'il s'agit de laisser advenir...

L'état endolori de la gorge, un microbe insolite, se soigne avec constance. En cet état légèrement engorgé s'adopte un rythme corporel alangui.

16h23
La sieste enchambrée
dans l'air extérieur 
en libre accès fut
d'une seule pièce.
Bienfait du repli,
c'est aussi cela
qu'il convient de respecter.

16h43-18h
La pause prunière,
premier emboitage,
émeut le corps par
sa générosité même.
L'annonce pluviale du lendemain
rend cette cueillette si précieuse.
Le mot paternel sur l'excellence des siennes,
des doubles altesses précisait-il,
celles d'ici sont simples,
tintent aux oreilles filiales.
L'homme avait le palais assuré.
Le goût, sa prédilection.
La suavité même
du fruit gouteux fait de l'an
une année à prunes, si opportune.
L'équilibre vacillant
pointe l'appui nécessaire
d'un pommeau stabilisateur.*
Se frayer un chemin
jusqu'aux troncs éparpillés
de la même souche
a rendu la machette électrique
indispensable à la sécurisation,
préoccupation première
de ce soi-ci, dès son deuxième âge.

* Les pommes douces au palais
croissent bien aussi, merci !

18h15
Fin de l'incursion.
Le rabiot bienvenu
pèse 823grammes.
Les deux fils garagés,
taille-haie renfourré à sa place.
Corps énergisé
aux confins de son épuisement.
L'âge marque son terroir.

jeu 24 07 25 12h30

La suavité de cette pluie-là 
est indémontrable.
Elle est violence
aux feuilles & à ce crâne nu.

sa 19 07 25

Nous ne nous sommes pas du tout mutuellement hérissés, le hérisson et moi. Il est venu vers la table jardinière où je lisais le premier cahier sabbatique de  De Morgen sans bouger le corps; juste les yeux... et je lui ai servi une coupelle d'eau en me mouvant sans grand mouvement; il a eu la bonté de venir gouter, à son rythme. Il a trottiné autour des pieds de ma chaise et je l'ai accompagné du regard. Cela a fait le départ de ma journée. Nous avons ensuite vaqué à nos vaqueries sans vague-à-l'âme...

jeu 17 07 25

Goûter, infiniment,
Ce calme d'une contrée
abandonnée par les bruyants*
tout en fréquentant
les premières pages matriculées
par les anges, main armée
d'un crayon noir qui en souligne
les surgissements.


* Même si, parcimonieux, j'ai toute une heure, sonorisé l'environnement, machinalement d'une lame mulcheuse, pour préparer la venue de deux jardiniers qui feront équipe pour enjardiner de rigueur contenue mon visuel quotidien, tant l'exubérance végétale doit pour sûr et sans excès être canalisée.


di 13 07 25

La terrasse bruisse de chants insistants.
Le corps se sent accueilli
par la nature équanime.
L'épaisseur d'ennuagement
laisse filtrer une lumière d'apparat,
sans autre ombre qu'une trace légère
que laisse le parker sur la page
en accompagnant la main
qui trace chaque lettre avec clarté.
La présence du clocher
vient de faire vibrer la cloche
qui a remplacé la fondue
au profit de l'industrie
de l'industrie de destruction massive allemande
il y a 83 ans.

sa 12 07 25

La fluide affinité que l'âge établit avec le casanier
assoit le corps au plus près
de l'observation précise
des croissances déployées au jardin
pour en canaliser a minima
l'exubérance jouissive
qui y règne avec intelligence,
créative & façonnable.
Et c'est en s'occupant
d'une faible superficie
qu'apparaissent quelques hampes
de groseilles bien mûres,
accrues dans le caucus secret
d'une végétation généreuse
en hébergeoirs pour le vivant.
D'où la cueillette favorable au yaourt
de l'hôte du lieu.
Le tout avec une lenteur
propice à la roboration
énergétique intérieure.
C'est au tamisé lumineux
que resurgit la vie plaisante
au rythme lent
de l'assouvi corporel.
Se sentir cueilli
par la pénombre intérieure
si propice au ressourcement de soi.
Une journée sur pause.

Y compris auditive
jusqu'aux journaux télévisés vespéraux.
La dépose: pour reprendre pied
sur son fondement propre.
Cela était approprié
de se réapproprier.
C'est un voilà-je
dans cet espace optique pur
conçu par Spinoza
dans lequel les choses deviennent
des objets de lumière
dans un univers
tissé de relations.

ve 11 07 25

7h50
Lysimaques hautes
premier café
tasse de l'aube galloise
Une première vibration de l'air:
un vrombissement camionné ?
L'indécis sied.

Un temps pour soi
à observer ce que l'air
fait à la lumière
qui embrasse l'immédiat
environ au calme plein.

Mon organisme a tiqué
sur un allergène présent
sur le piétonnier bruxellois
alors qu'il est silencieux
quand il est havré !

L'exception de la première
pour ménager le corps
accueillie comme
un bienfait fait au soi
L'exception banalise
l'octroi car je le vaux bien.
Il m'arroge ce droit-là,
validé par l'abri jardinier.

9h40

L'incontinu du temps long
ne fait pas devenir incontinent,
ni un continent d'ailleurs.

Sept ouvrages dé-pêle-mêlés
en très bonne compagnie
Romans de femmes au XVIIIe
Mourir pour Troie,

Lou Andréas-Salomé, [Sa] vie,
Marie Delcourt, Erasme chez Labor en 1986,
Anne Dufourmantelle, Puissance de la douceur,
Platon, Gorgias
& Voltaire Dictionnaire philosophique:
il rejoindra d'autres, postérieurs.
La lexicographie, une constante.

La semaine écoulée:
cinq jours d'une activité chaque jour.
L'espacement eut été préférable
mais j'ai saisi les occasions
qui se présentaient.
& j'ai bien fait.
Deux ou trois jours de dépose,
à commencer par

une soirée sans télé:
par choix et non par nécessité
suite aux approximations proximusales...
sans compensation
pour défaut de service évidemment !


J'ai tenu à m'y tenir.

Pile plate en fait.

L'aunage en noeuds troubles
tant de ravages en passant
de ravaudages en cils-là
Torses torves que torts tuent
autant de parts nulles
qui se nullepartisent
sans vis-à-vis apparent.

me 02 07 25

Le seul pays que je visiterai cet été...

Di 29 06 25

Le frêle, engeance de soi,
trouve un épanouissement
à la fois dans la belle lumière
que l'estive fait au jardin des ombres
& à la pénombre tenue
en intérieur havré,
comme une remontée
d'étés italiens étalés
sur la côte adriatique,
mais à Venise aussi où les glaçons
piazza San Marco fondaient plus vite que leur nombre
& Sirmione à la fine pointe du lac de Garde.
Pister ainsi certaines survivances
assoie une continuité
bienvenue au corps
qui a, jadis ?, pratiqué
le discontinu épisodique,
sans qu'il portât à conséquence,
ce qui sied au mieux
du présent solitaire.
Presque salutaire.
En tout cas solaire.

Me 25 06 25

La chaleur généreuse qui sourd de notre astre confond le corps avec les perles de sueur qui se forment en chaque pore sans jamais donner libre court à un écoulement. S'en laisser ourdir sans s'en lasser, jamais. Une simple mise à l'ombre bancale accomplit le rengainage des perlages.

Ma 24 06 25

Le flux interrompu du jour: l'accès à Internet par l'opérateur de téléphonie presque public... Une matinée. Retour début vingtième. On progresse. On finira par nous dire qu'avec les efforts militaristes pour complaire au blondinet américain, on doit déjà être bien content d'avoir l'eau courante, du courant et un réseau Internet plus ou moins performant.

Lu 23 06 25

Le mieux ne tiendrait-il pas, en Autistan, à ne pas tomber en disgrâce à ses propres yeux ?

Les flux s'instabilisent: un coup de vent un peu fort – l'air avait juste repris une vivacité respirable, rien qui ressemblât à du décornage de boeufs – et un arbre négligé par ses hébergeurs à deux rues de chez moi et voilà pompiers et Resa (réseau électrique) qui accourent. Une heure et demi de retour au XIXe...

Ve 20 06 25

Le tram encourage le regard promeneur. Les angles à l'aigu tranchant de ces façades verrées balisent d'une froideur majestueuse l'approche de la gare calatravienne. Qu'advienne une double travée si propice à en retrancher toute forme de vitalité humaine, cela fait l'objet d'une sidération élogieuse, mais si distanciée. Où l'humain peut-il s'épanouir entre ces verticalités sablées et horizontalités bétonnées ? C'est une énigme dont je n'ai pas encore saisi par où insinuer l'animalité que nous sommes avant tout.

20h42 Enfilage de cotonnade à manches longues ... Le soir soumet un frisson à jouir dans la belle lumière vespérale de l'été.

Je 19 06 25

L'or paille l'âge solaire:
il fait au présent
un bonheur de dépose.

Me 18 06 25

Marguerite Yourcenar, p 310 Un commentaire sur 1914 en tous points recyclable 110 ans plus tard: « En Suisse, ..., l'ai paraissait pur et les cris et les impostures de la presse, tant française qu'allemande, n'arrivaient qu'amortis. »

Ma 17 06 25

Les couleurs florales que l'été fait au jardin, tranchantes à souhait dans le pureté si amène, plongent les yeux dans une contemplation infinie. Elle suspend le temps à l'intangible lumière.

15 06 25

L'intimité au jardin,  il est 7h32,
entre l'humide & le vert
accentue un frissonné
tel qu'un corps s'encouette
face au frais qui embaume la pièce.

D'une nocturne quasi-diluvienne
s'ensuit une matinée apaisée.
La terre gorgée par l'accueil fait
aux déversages sans conséquence
semble savourer
la byzantine froideur
qui étreint le corps
enfilé d'une cotonnade légère
propice à la rétention
de sa chaleur interne.

Un sac empli de livres soldés abouchent le week-end à des choix-plaisirs. Henri Guillemin sur Zola (j'étais un ado puis un jeune adulte fan  de ses relectures toujours critiques de grands personnages) précède l'étonnant Quoi ? L'éternité de Marguerite Yourcenar. Une biographie familiale au ton incisif, percutant, le tout enveloppé dans une syntaxe élégamment louvoyante. Peu de personnes en sortent indemnes ! Je dois son extraction d'une des centaines de caisses livrées aux hordes enlivrées, si civiles cependant, au hors-série que le journal Le Monde lui consacre pour l'instant. Une objectivité dotée d'une langue vipérine. Jouissif. J'y retourne !

09 06 25

9h21 Fin de lecture de ces entretiens échelonnés sur plusieurs mois. La description que fait P. Veyne de la journée passée avec des charismatiques m'évoque, par le regard critique qu'il porte sur cette communauté, le mien propre de regard, tel que je l'ai posé lors d'un week-end passé à Yeunten Ling. « En fait nous ne savons rien de nous et pouvons tout en dire. » 309

Le libre parcours qui en constitue la première partie ne me rend pas l'auteur proche. Ses réponses à Catherine Darbo Peschanski m'intriguent davantage pour leur sincérité iconoclaste vis à vis de lui-même.
Je prends le temps de recopier ici même (traduisez: page 52b du 225e carnet) la très belle page 315 tant elle est digne de Spinoza qu'il ne nomme pas...
« ... je suis, comme Foucault, un sceptique. En revanche, je prête à la nature ... le don de parfaitement se connaître elle-même: la "nature" sait

  • assez de physique pour doter les chauves-souris d'un radar,
  • assez d'optique pour inventer l'oeil &
  • assez d'anatomie pour faire savoir aux guêpes quels sont, dans le corps d'une chenille, les quatre ganglions à poignarder sans la tuer, afin de la livrer vivante à leurs larves qui s'en nourriront.

NON, ce n'est pas de l'anthropomorphisme, mais l'inverse: je ne me représente pas la "nature" sur le modèle de l'homme; il me semble plutôt que l'homme ignore quels mécanismes naturels produisent ce qu'il pense être sa connaissance et son inventivité.
OUI, LA NATURE SAIT TOUT SUR ELLE-MÊME: nos connaissances sont une infirme partie de la connaissance totale que la nature a d'elle-même, ce qui lui permet, par exemple, d'inventer des êtres vivants. Notre inventivité est pareillement une parcelle de l'inventivité naturelle. La distinction entre la substance pensante et la substance étendue est une illusion. » Seule la dernière phrase s'écarte de l'Éthique spinozienne. Voyez par ici pour en percevoir la différence.
La tension vers l'accomplissement des lectures engrangées en semaine écoulée corrobore la meilleure maîtrise de ma conjonction solitaire? Elle s'approuve intimement en s'éprouvant au silence.
Chaque regain de soi plait au silence paisible qu'il y fait. Ce vent parcimonieux est un chouïa trop tempéré. Le corps ganté de sombre saura s'en abstraire.

08 06 25

L'estive parfois s'esquive quand
les bousculades embrassées
que le vent assidu posé
au charme trônant
en mitan de pelouse –
quarante ans de croissance continue –
parcourue d'ondulantes fétuques
dissuade le corps
d'une quelconque sortie.
La réclusion consentie en somme,
corps tapissé de couches cotonnades*
enfilées jouxtant codex empilés
proches de soi. L'aller-retour
vers ce Nulle Part adossé à la Toile
fait concession à la modernité
tout en s'efforçant à la concision
par évitements d'errements artificiels.


* Peau depuis long sue
revêche à ces laines animales.
Lins & cotons invités.

07 06 25

L'art se mure bien
dans l'incessant murmure
de la cité face à l'ardeur dure
d'anciennes portes
dont la tête hoche sans faim.

16h54
L'angle droit
que fait la porte
dans son ouverture
inonde la pièce
d'un air neuf
qui porte aux mains
une froideur mal tolérée
et les jambes inactives
– point ne lisent ! –
sous les yeux du lecteur
prennent résolument
la direction de la poignée
guidant la vitre
à rejoindre son cadre fixe.

06 06 25

Après ce matin craint
(des changements, jamais, je
n'apprécierai la survenue),
une créativité embussée
fut une emBUScade au retour:
une gare étudiante
s'y agglutine devant la porte 
enfin ouverte (un bus par heure !)
mais le premier rang vide, dont j'ai,
retiré sur un des deux sièges,
bien profité: vue panoramique,
chauffeur très sympa !
L'heure trafique les monospaces
automoteurés qui meurtrissent les routes
et met le bus au retard des files lentes:
un quart d'heure ! Le temps
qui passe appartient à l'âge.
Un calme lâcher-prise sans tensions
me déleste d'une
boldness in the decision process.
00h30
Larme érodée
par là, rouille roule
sous les doigts
de caresse tremblée.
Qu'il lui assigne
l'insigne discrétion
du banal celé
sous la ferveur assouvie
d'une approche précise.

Larme s'essuie, discrète.
L'arme s'évite, toutes
toujours et de tous temps.

05 06 25

Le corps appelle de ses voeux
une sous-couche.
Il met à profit ce corps-cri
pour se livrer aux
chutes d'eau adouchies
La chaleur de l'eau:
une con-cession-bah!

04 06 25

Un vent d'ouest chahute
par intermittences. Les pages 48 & 49
en profitent pour ventiler leurs
alignements prétracés.
La résilience même, les graminées
épanouies offrent au Zéphyr
leur souplesse intime.
Simplifier l'être,
une engeance insigne.
L'antipsychiatrie primaire des scientologues:
c'est tout l'écart qui s'y insère
entre la mauvaise foi crasse des excès
et le silence qu'accomplit en soi la mesure.
D'avoir saisi l'occasion de voir par moi-même ces panneaux "d'explications" trop bien léchés contre la psychiatrie pour en extirper du sectaire. L'instantané de la bonne santé mentale qui recadre en pilote automatique.

Une seule citation:
« La Citizens Commission on Human Rights a été fondée en 1969 par l'église de scientologie pour enquêter sur les violations des droits de l'homme perpétrés par les psychiatres et [pour] les dénoncer et pour assainir le domaine de la santé mentale...» pour tomber illico sous la coupe d'une secte qui n'en veut qu'à votre argent pour réaliser des expos trop bien léchées pour cela ne sente pas le roussi !

Un métro recousu de mémoire plus tard,
une errance de rues dans le dédale écrasant
d'immeubles hors normes
à la poursuite d'Amazônia, de Sebastao Salgado.
Son décès récent m'a soudain donné l'envie
de m'emplir d'émotions faciales
en s'offrant aux affronts des natures primales
à l'esthétique travaillée à coups d'hélico et d'avion
- bonjour l'empreinte carbone ! Mais c'est spectaculairement mis en scène dans cet espace portuaire proche du "Kanal" -
La respiration des instants
y trouve un espace de confrontation.
Les tripes descendent jusqu'aux tréfonds.
L'inhospitalier sans fléchages
au retour vers la gare, pourtant proche,
amoindrit le plaisir mais
exerce le corps en marche.
Pour y arriver, pour s'en éloigner: c'est flippant, cette démesure !

L'univers si luxueusement mis en scène par les éditions Taschen dans des ouvrages souvent hors de prix trouve en cette expo une façon démocratique de visiter le Brésil au plus juste prix. J'y ai croisé tant de vies humaines et naturelles.

Avoir lu en trombe, avant le départ, la page ESSAIS du Matricule des Anges n° 258, la huitième, et se retrouver face à face avec : « Une fois le livre refermé, on aura réalisé que nos sidérations, indignations et larmes devant les guerres d'aujourd'hui sont anachroniques: elles datent d'avant le Vietnam qui a tout napalmé. Mieux vaut se doter d'outils pour comprendre si l'on veut dénoncer. Günther Anders nous en livre une pleine caisse. Visit beautiful Vietnam, Les belles lettres, 357 pages, 23.5€ Traduction et présentation Nicolas Briand. »

Le corps appelle de ses voeux
une sous-couche.
Il met à profit ce cri corporel
pour se livrer
aux chutes d'eau adouchies.

01 06 25

L'or solaire serviable &
la luxuriance posée
font de l'observable
une plénitude encorporée.
L'eau fraiche laissée à s'y évaporer
fait du crâne un havre de fraicheur.
La tondeuse-mulcheuse, pas une fois, 
n'a suffoqué sous l'abondance
d'herbages à raccourcir.
Une mai-eutique sans tonte
ravit l'oeil & l'esprit.

Cet univers-là
inocule l'inoffensif;
hors toute contusion.
Il ploie telle une langueur
dans le vent médian
qui médite dans l'immédiat.

Cette vie simple
me simplifie la vie
autour de quelques essentiels
ancrés dans mon atypie essentialisée.

Nourrir le corps de soleil
peau protégée par un indice 50
dûment attablé, terrassé à tous vents,
l'épanouit d'évidence à vivre.

Un corps sans pourquoi
est détaché de tout(e?) autre
remise en question.


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